Forum de RP basé sur l'univers de l'oeuvre de George R.R. Martin A song of ice and fire et de sa série télévisée Game of Thrones.
 
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Tag paf sur  FolderSujet: Aedan Connington
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Rechercher dans: Archives admin DoW old version   Tag paf sur  EmptySujet: Aedan Connington    Tag paf sur  EmptyVen 23 Mar - 21:55



PROLOGUE.

"THE BLUEBURN GRIFFIN."




IDENTITÉ :

- Nom : CONNINGTON.
- Prénom : AEDAN.
- Sexe : Homme. ♂
- Âge : 25 printemps – 21 mars.
- Région : STORMLANDS
- Propriété : GRIFFIN’S ROOST.
- Titre : Ser.

PHYSIQUE :

Aedan est un homme bien constitué et bien proportionné… À l’exception près qu’il se démarque par sa haute stature… Un géant, dorénavant capable de monter des griffons, si seulement ce symbole mythique du blason à l’emporte-pièce des CONNINGTON existe quelque part, bien loin des timides frontières de WESTEROS. Et ce fut une bénédiction pour ses parents dont leur peur partagée sur sa condition de mioche chétif a longtemps pesé sur leur humeur. En effet, au cours de son enfance et de son adolescence, en dépit de ses talents reconnus de bretteur et d’archer, sa minceur lui a valu moqueries et quolibets des autres enfants et adolescents de la ville de GRIFFIN’S ROOST.

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GRIFFIN’S ROOST - 15 ans auparavant :

Comme chaque jour, il se rend à sa séance d’endurcissement quotidienne avec son instructeur. Cette séance-ci sera spécifique selon les mystérieuses paroles que son instructeur lui a dicté, hier soir, à la tombée de la nuit, juste avant de se séparer pour dîner. Ces mystérieuses paroles le hantent depuis qu’elles ont été prononcées… Ses yeux n’ont pas coopéré du crépuscule à l’aube pour se fermer, et lui permettre de dormir. L’euphorie de sortir de l’enceinte de la cité, teintée de pics de trouilles, lui étreint la gorge depuis des heures dorénavant. Quelle hâte ! Voir le monde extérieur aux murs d’enceinte. Enfin son rêve se produit ! L’empressement commence à le gagner, à l’emplir… Ses pas débutent une symphonie à un rythme effréné pour de si petites jambes… L’impression que ses talons entament les pavés tant sa fougue suinte de tous les pores de sa peau.
Sauf que… {#}BAM{/#}# une collision. Ses fesses ont absorbé le choc sur ces mêmes pavés, si durs pour résister aux tempêtes et à la pluie presque omniprésente… Il vient de percuter un écuyer de plein fouet. Ce gars est une montagne… Résigné, son sort lui semble scellé : il ne pourra pas se présenter à cette séance si mystérieuse à l’extérieur de la ville. Son menton ploie vers le bas, embarquant son crâne dans une position d’échec, simple geste annonceur du complexe physique du garçonnet. Le premier coup estampe sa joue d’une première trace… Puis, les coups pleuvent. {#}PAF{/#}# … Ce même son lassant et monotone. Cette même douleur mordante. Il n’est décidément pas digne d’être un CONNINGTON. Les larmes ruissellent le long de l’ovale de sa figure, où subsiste bien des rondeurs de l’enfance. Les invectives pleuvent de même. Il ne veut même plus les comprendre.
Toujours les mêmes remarques brûlantes, qui lui élaguent la peau comme des coups d’un fouet. Il finit prostré au sol, et le ciel pleure à l’unisson de ses larmes. Dans quelques heures, les ecchymoses vont signer à la face du monde son ingérence à honorer le blason de son propre clan et à suivre son devoir envers son sang, tout en révélant sa pleutrerie et sa médiocrité. Il ne peut dire combien de minutes, combien de secondes il est resté à terre cette fois-ci, alors que l’aurore orne peu à peu le ciel des couleurs du soleil. Et c’est justement lorsque le soleil apparu à l’horizon que son espoir de rédemption envers l’honneur de son blason surgit devant son champ de vision. Un garçon, légèrement plus costaud et élancé que lui se tient à contrejour devant lui…
Il semble auréolé d’une lumière fière et quelque peu arrogante. Il est blond, d’une blondeur qui rappelle l’or ou les blés lors de la moisson. Ses cheveux sont indomptés, comme une crinière de lion… Il ne peut être qu’un lion de Castral Roc, venant des contrées éloignées de l’ouest, nommées WESTERLANDS. Ce sentiment d’infériorité bien connu lui pris encore la gorge comme dans un étau barbare. Il est loin de se douter que ce brin d’homme, silhouette déjà nimbée de la lumière de l’astre diurne l’enlaçant comme un manteau de chaleur, comme une peau dorée, va devenir son plus fidèle compagnon.

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Aedan, en plus d’être bien charpenté en tant qu’adulte, est doté d’une chevelure d’un brun presque noir, où miroitent au soleil des reflets auburn que lui a légué sa mère. Il les porte mi-longs. Ceux-ci ont en outre la fâcheuse tendance à onduler comme le vent lorsque l’éther est humide, ce qui est souvent le cas chez lui, dans ces contrées moites de l’est. Ces iris sont d’un bleu changeant comme les humeurs du ciel et l’eau selon la luminosité et la météorologie qui se profilent en osmose dans la région de STORMLANDS. Les gens qu’ils côtoient régulièrement pensent que ces yeux dévoilent ses émotions et ses ressentis au compte-goutte comme l’océan démontre son tempérament changeant plus vite qu’un battement de plume, si l’on possède la compétence de lire au plus profond d’eux. Lorsqu’il sourit, de petites pattes d’oie se profilent aux coins externes de ses yeux, ce qui lui donne un aspect engageant et joyeux.
Son minois de poupon aux rondeurs de l’enfance est dorénavant remplacé par un ovale anguleux, comme ciselé à la serpe, typique des personnes qui vivent sous un vent constant, érodant peu à peu les décors et les hommes. L’ovale de sa figure est surmonté d’un nez droit et fier, qui ressemble un peu à un bec de rapace.  Son menton décidé est marqué d’une fossette en son milieu. Ses lèvres sont fines, bien dessinées et plutôt pleines, très expressives sur ses quelconques intentions... Un livre ouvert… Lorsque l’on n’ignore pas les clefs qui permettent de le décoder. Quant à ses paluches, elles sont calleuses à force de triturer des armes dans tous les sens, de serrer les rennes lors de montées à canasson, ou de sculpter le bois, qui est l’un des moyens de se détendre ou de passer le temps les jours trop pluvieux pour pointer son museau dehors. Quelques balafres se disséminent sur son corps élancé, ressortant blanches sur sa peau couleur café crème, bronzée à cause des journées à arpenter les prés des fertiles régions du sud ou à brûler sur le pont d’une vieille nef de guingois.

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- GRIFFIN’S ROOST – 15 ans a posteriori :

Il sent la force affluer dans ses muscles, il sent ses tendons se tendre sous le choc, il ressent autant dans son âme que dans son corps la vigueur de sa jeunesse, il ressent la fleur de l’âge guider la lame de son épée… Le duel dure depuis bien 20 minutes. Il ne se lasse pas. Bretter avec son compagnon de cœur, Aaron, est juste un pur délice, car personne ici à GRIFFIN’S ROOST ne peut se hisser à sa cheville lorsqu’il est question de le combattre à l’arme blanche. Les coups pleuvent, et il esquive… Une pirouette par ci, une virevolte par là. En nage, il dégouline de sueur… Celle-ci colle ses vêtements à son corps.
La chaleur oppressante, précurseur d’un orage malgré l’heure potron-minet, n’arrange pas les choses. Il rêve d’une douche. Il est temps de mettre fin au duel, cela n’a que trop duré à son goût. Il est temps qu’Aaron cesse de le défier avec son sourire goguenard ! Il charge, botte en touche, désarme d’un mouvement leste du poignet et touche… du plat de sa lame effilée… Essoufflés tous les deux, ils se jaugent du regard. Aedan annonce, exultant de joie, d’une voix où perce un triomphe non-voilé :
- « Tu es mort, Aaron. 52 à 53 victoires. Je te rattrape ! »
Un sourire s’esquisse, pudique, sur les lèvres d’Aaron :
- « Ne te vante pas trop, Aedan. Je suis toujours en tête ! »
Avec un éclat de rire pourfendant le silence revenu dans la cour du château, Aedan l’enlace de façon somme toute fraternelle.
- « Peu m’importe. Je te donne de l’avance et ta rouste n’en sera que plus grande ! »

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En soi, ces deux hommes sont comme le jour et la nuit… Comme les deux faces d’une même pièce, l’un est la blondeur représentant la fierté, l’arrogance et la prestance de la noblesse… Que le bas peuple envie, telle une libellule qui est séduit par des flammes, jusqu’à se consumer de convoitise et de rancœur dans le feu. L’autre est l’ombre, représentant tout ce qui est dissimulé dans le code de l’honneur de la noblesse… Les principes que l’on ne perçoit que de façon bien plus entrecoupée. Et qui, cependant n’en sont pas moins essentiels. À eux deux, ils forment une entité dont les deux éléments passent leur temps à marcher sur un mince fil, tels des funambules…

À SE CONTREBALANCER POUR MIEUX S’ÉQUILIBRER.

CARACTÈRE :

Vous désirez que je vous parle de mon caractère… Et si je vous invite à venir le découvrir par vous-même, cela ne vous tente-t’-il pas plus que de l’entendre, au lieu d’être décrit par écrit ? Si oui, n’hésitez pas à venir à ma rencontre ! En attendant, pour ceux qui sont bégueules, pédants dérisoires et présomptueux marauds, je vous en dresse un résumé très succinct. C’est fâcheux pour vous si cela ne vous convient guère ! Sauf que je m’en contrefiche de ce qui vous sied ou non. Compris ? À la bonne heure ! Vous avez entériné le premier point de mon caractère ! Il faut vous l’expliciter ? Soit ! Que cela ne tienne ! En bref : l’opinion des autres ne m’importe que peu, exceptées les rares personnes qui comptent à mes yeux azurés.

D’un naturel plutôt calme et modéré en société, j’assume mes devoirs et je jouis de mes privilèges avec la même constance. Et je vous le dis, le défi d’être constant dans sa vie est bien plus difficile et complexe que d’être turbulent. On peut mourir dans quelques secondes, alors pourquoi se gâcher le temps qui nous est compté et se gangréner les chemins d’ores et déjà tortueux de l’esprit en infructueuses et contreproductives hypothèses, à tergiverser sans cesse sur le « comment », le « pourquoi », le « est-ce possible ou impossible ? » etc. La meilleure façon de ne pas être surpris, c’est de s’attendre à tout sans se coller des maux de crâne ! Je vous le dis, mon crâne n’est pas incommodé par un forgeron psychologique battant le fer entre l’enclume et le marteau, à seriner les mêmes pensées nébuleuses sans relâche ! Ça, c’est plutôt le problème d’Aaron.

Je ne suis cependant pas quelqu’un de timide envers les personnes, ni de timoré envers mes engagements, quels qu’ils soient. Lorsque l’on obtient mon estime et ma fidélité, lorsque l’on détient mon soutien et mon crédit, c’est parce qu’elles se sont données elles-mêmes après moult mérites, car je ne les accorde pas à la légère à n’importe qui. Recherchez ma bénédiction, mon dévouement, ou ma tendresse, et vous n’obtiendrez que mépris, dérision et indifférence de ma part. Ne recherchez rien, donnez la simple preuve que vous êtes quelqu’un de parole et d’honneur dans toute la noblesse et la splendeur que ces mots portent en eux, et vous risquez de me remporter sans devoir montrer plus que cela à mon égard. Ce sont justement ce genre de personnes avec qui je me dévoile sous mon meilleur jour ! Affable, fougueux et guilleret, je mords la vie à pleine dent en leur présence.

En revanche, réclamer et quémander n’est sincèrement pas mon mode de fonctionnement : je ne demande pas plus que ce dont je peux obtenir. Toutefois, lorsqu’il est question de nécessité, je ne lésine pas sur les moyens pour me hisser jusqu’à mes fins, mes buts, mes désirs. Déterminé, je suis en quête perpétuelle de sources simples de bonheur, loin des intrigues, des complots et des félonies politiques qui me dégoûtent, me donnant un goût acerbe dans la bouche, tel un vitriol qui m’infecte et me dévore les veines. Je préfère régler un affront dans un pré, une arme valeureuse au poing, mon opposant face à moi. C’est pourquoi je ne suis pas dans mes bottes lors des conseils ou des cérémonies. Les parlottes où l’on déclare à demi-mots ce que l’on pense et murmure tout bas dans les recoins des corridors, tels des comploteurs, fourbes et obsédés de s’engorger de pouvoir… Ce n’est absolument pas ma chope de bière. (Oui, tasse de thé semble tout de suite moins viril !)

Les parlottes où l’on déguise les menaces, où l’on invoque de grandes valeurs qui ne seront pas respectées, et où l’on cimente des pactes qui seront rompus tôt ou tard par celui que l’on soupçonne le moins susceptible d’être corrompu, échafaudant sa perfidie dans l’ombre, sous le couvert de l’abjecte perversité et d’arrangements douteux. Vous l’aurez compris, je ne suis pas doué pour parler. Le talent d’orateur et de politicien, je le néglige et j’y renonce au profit de mon très cher camarade et compagnon, le Lion, qui étincelle et éblouit toute sa cour de brebis galeuses et de vils cabots qui ne demandent qu’un os à ronger pour rester sages et qui ne demandent qu’un faux pas pour devenir enragés contre celui qui les protège et les nourris ! Un nid de vipères, cette ville de Castral Roc ! Bref, je dis toujours ce que je crois, toujours ce que je pense, sans détours ou sans faux-semblants… Or, politique et honnêteté un peu rustre comme la mienne ne font pas bon ménage si l’on tient à sa vie, ou du moins, à celle de ces sujets.

Je suis effectivement bien mieux sur une selle, à charger mes ennemis dans la mêlée, que le fessier sur un trône à palabrer indéfiniment sur des problèmes qui ne seront pas réglés et à ressasser sans cesse de vieilles querelles, de vieilles rancunes qui empoisonnent l’intellect et l’affect, ce qui permet d’entretenir les griefs remontant à Mathusalem… Et cela, au grand dam de mon père, Ser CONNINGTON de GRIFFIN’S ROOST ! D’un caractère assez optimiste pour un être issu de ma condition, sans être un philosophe utopiste et un profond rêveur, je prends les péripéties de la vie en règle générale du bon côté. Adaptable et accommodant, je ne vois pas le verre à moitié vide, je le vois à moitié plein, et cela peut tout simplement suffire à me rendre heureux.

En bref, il n’existe qu’un seul sujet qui me met hors de moi en vérité, me sortant de mes gonds comme une bête fauve et irrépressible à sa seule mention à voix haute… : la prééminence des BARATHEON sur les STORMLANDS. Veuillez m’excuser, nonobstant la tâche qui m’incombe de vous expliquer qui suis-je, en tant qu’héritier des vassaux CONNINGTON, je ne désire pas poursuivre mon discours plus en amont à ce sujet, je risque de devenir fortement désagréable. Vous êtes tous informés de la conquête et de l’hégémonie des BARATHEONS sur cette terre de l’est ! Ces verts de terre se prenant pour de blanches colombes ont bouté en touche les DURRANDONS sur leur propre terre, où règnent sans foi ni lois le vent et les rapaces. C’est pourquoi nul besoin d’entrer dans le vif du propos, cela est superflu. En effet, quoi de mieux que la phrase qui suit pour résumer mes pensées ?  

« LE CERF EST VULNÉRABLE ET L’OMBRE DU GRIFFON PLANE AU-DESSUS DE LUI. »

Riez, petits Cerfs… Gambadez, petits Cerfs… Festoyez, petits Cerfs… Encroûtez-vous, petits Cerfs, endormis sereinement sur vos deux oreilles, ronflant du sommeil du juste et du légitime.
Pavanez-vous comme des coqs potelés et mollassons bien au chaud sur votre trône de bassecour, petits Cerfs…

Le danger ne vient pas de la Terre ni de la Mer, petits Serfs soumis et serviles aux usurpateurs « dragonesques », il vient des serres du Phénix émergeant brusquement du Ciel…
Au moment opportun, et… surtout au moment où vous vous y attendrez le moins.

HISTOIRE :

Quelques flashbacks… suffiront.

AS LONG AS WE SHALL HAVE WINGS…

- GRIFFIN’S ROOST - 25 ans plutôt :

Une frêle jeune femme, âgée de 20 ans, est allongée dans un lit immense où elle semble s’enfoncer sous les multiples couettes et dans le matelas de plumes. Elle souffre d’un mal qui se révèle être un beau présage pour sa lignée : elle est sur le point d’enfanter un héritier. Elle n’est autre qu’une CONNIGTON, jeune épouse de Lord CONNINGTON, orgueilleux et impétueux seigneur de la cité de GRIFFIN’S ROOST, chef de rebelles contre l’hégémonie des BARATHEONS sur les régions des STORMLANDS. Issue d’une des petites seigneuries dans une des terres du nord dans les CONFLANS, elle est dotée de tout ce qui semble être les spécificités physiques des membres de cette région : les cheveux ondulés blonds vénitiens qui tirent sur le roux et l’auburn, les yeux d’un bleu turquoise qui vire au vert d’eau, la peau couleur pêche mordorée comme le fruit gorgé de soleil et de chaleur en plein cœur de l’été. Elle détonne dans ce décor de pluies et de tornades, puisqu’elle respire et évoque l’été venant.

Lord CONNINGTON, légèrement plus âgé que sa jeune épouse, est à son chevet, inquiet et fébrile. Le mestre s’occupe d’elle, l’heure approchant. Après plusieurs minutes qui lui ont semblés des jours, les cris de sa femme sont remplacées par le cri d’un nourrisson fendant l’atmosphère saturée et pesante de la pièce. Un CONNIGTON est né. C’est un garçon comme espéré. Le vieux mestre apporte l’enfant auprès de son père et le dépose au creux des bras de sa mère, émut d’une tendresse visible malgré lui. Sa mère pleure… de joie. Sa géhenne est dorénavant achevée et son fils, qu’elle a porté tant de mois avant de le mettre au monde, est enfin présent. Elle peut enfin mettre une bouille, un corps, une voix, un regard sur cet enfant remuant dans son ventre, donnant des coups et s’amusant aux saltos. Un murmure féminin résonne dans la chambre… :
- « Aedan… Aedan… »

Le prénom Aedan, étymologiquement, signifie le « feu » et la « lumière » dans le langage ancestral de la contrée des STORMLANDS. C’est pourquoi Lord CONNIGTON hoche positivement la tête : ce prénom lui convient, car il porte en lui une force et une sagesse que cet enfant devra démontrer pour diriger le fief de GRIFFIN’S ROOST et pour reconquérir la région des DURRANDONS. En effet, ses parents désirent qu’il porte un prénom d’audace et de volonté, d’espoir et de générosité… Un prénom de pouvoir pour continuer la lutte contre les BARATHEONS… Et un jour, peut-être, renverser ces opportunistes et leurs suppôts au sus et à la vue de tous, même du prétendu roi du continent WESTEROS, pour libérer leur terre et leur peuple d’une férule qu’ils n’accepteront en aucun cas, même s’ils doivent tous être passés au fil de l’épée. La voix de son géniteur s’élève, de son timbre grave et rude… Déclarant à la fois une promesse, une menace, une récompense et un fardeau :
- « Les CONNINGTON sont des gens fiers et fidèles. Souviens-toi en, Fils. Car tu devras résister à l’ennemi, remédier aux doléances et répondre de tes actes. »

Aedan CONNIGTON est dorénavant chargé d’un précieux et périlleux devoir… Légué par son père, et hérité de son peuple. Sauf que le feu qui réside dans son prénom restera endormi, plongé dans un sommeil latent depuis ce jour pluvieux et venteux où il est né. Or, il n’attend qu’une chose… Une chose inespérée… Une opportunité de se réveiller pour lancer la chasse à ces marauds BARATHEON. Le feu veille… et saura s’éveiller au moment providentiel, n’ayez doute. Ce jour où ce feu sera un enfer ardent ne saura tarder plus très longtemps.

- GRIFFIN’S ROOST – 10 ans plus tard :

Ce soir est son soir. Le soir de ses 10 bougies en ce mois toujours pluvieux de mars. Les rapaces de la Griffonière se sont tus brusquement après le retentissement du tonnerre et de la foudre qui déchire le ciel orageux. La décennie est un symbole éminent dans les STORMLANDS… La décennie représente une longévité, une étape, un passage dans un autre aspect de la vie d’un fils CONNINGTON. C’est l’époque où un CONNINGTON doit se lier à son compagnon d’armes et remplir ses classes. Or, il s’avère que son père, Ser Eran CONNINGTON, lui a choisi un compagnon d’armes et d’âme. Une immense surprise pour lui qui vient seulement d’achever une journée harassante… Une journée où se mélange douleur des coups et bonheur de la rencontre d’un camarade. Ce qu’il ignore… C’est que justement, cette silhouette auréolée de lumière, qui lui a tendu le poing pour qu’il relève sans peine la figure des pavés, est destinée à devenir son compagnon d’armes.

Il court sous la pluie… Les gouttes d’eau détrempant ses vêtements, devenant lourds sur son corps frêle et chétif d’enfant s’étant développé trop vite, les perles d’eau ruissellent sur sa figure, lui perturbant la vue. Il ne doit pas tarder à rentrer chez lui, dans ce château perché sur un petit mont donnant sur l’immensité de l’océan. Frappant à la monumentale porte à double battants en bois et en fer de GRIFFIN’S ROOST, il ne s’attend pas à voir surgir la crinière de lion sans son auréole de lumière derrière les vantaux colossaux. Il le reconnu dans la seconde. Son étonnement ne tarda pas à pointer le bout de son nez, promptement remplacé par une crise de fou rire en conséquence encore plus grande que l’étonnement qui s’empara de lui-même quelques secondes plus tôt. Son père, interloqué par son comportement spontané et insolite lui intime de recoudre sa bouche et de revenir au mutisme qui le flanque de coutume.

Quelques secousses encore rudoient son thorax avant qu’il ne se calme pour de bon. Son père, la mine excédée malgré un sourire en coin à la commissure des lèvres, annonce d’une voix froide comme le vent du Nord, solennelle :
- « Aedan… Voici Aaron de Castral Roc. Ton compagnon. »
Un sourire éclatant étire peu à peu les lippes d’Aedan. Il s’avance lentement, dévorant du regard ce mioche à l’opposé de lui-même, observant sa gestuelle, sa posture, ses mimiques, sa stature, ses yeux… Il lui semble qu’Aaron est tout simplement l’inverse de lui-même, un parallèle. Cette idée le séduit. Deux entités pour n’en être plus qu’une dans un combat. S’en suit une poignée de paluches de mômes qui jouent aux grands… Scellant une promesse qui va bien plus loin que la mort ou que la dévotion.

UNE PAGE QUI SE TOURNE, UNE NOUVELLE QUI S’ENTAME…

- BLACK CASTLE – 13 ans plus tard :

À l’âge vénérable de ses treize bougies, SER CONNINGTON décide d’emmène son précieux fils au cœur de la cité de BLACK CASTLE dans les CROWNLANDS. L’expédition dure plusieurs journées en plein printemps pluvieux et venteux… C’est la première fois qu’Aedan s’éloigne d’autant du foyer qui l’a vu s’éveiller au monde… Il se rappelle des vœux de bonne route de sa mère : celle-ci s’est pincée les lèvres de mécontentement et son père a dû lui glisser quelques mots à l’oreille avant de se hisser sur son orgueilleux canasson et de prendre les rênes vers ces étranges terres. Les sabots lisses des chevaux ont sans cesse ripé dans le marasme boueux que sont devenus sentiers qu’ils empruntent, à cause du flot ininterrompu de la pluie qui tombent du ciel gris depuis des jours. Ils finirent par surgir au-devant du noir château qui se profile à l’horizon, plus que quelques lieux à parachever ensemble.

SER CONNINGTON se présente au garde, qui illico leur permet d’entrer dans l’enceinte et s’empresse de l’annoncer au seigneur de ce château et de cette riche contrée, LORD BLACKFYRE. C’est ici, dans cette enceinte proprette et luxueuse pour une première enceinte de château, où se trouvent les écuries et les celliers, que j’entrevis celle qui est destinée à devenir ma femme. Enfin, à priori, puisque l’engagement n’a pas été signé à l’époque, ni renouvelé par l’héritier de BLACK CASTLE depuis le décès récent et polémique de celui-ci. Une jolie frimousse étendant encore ses rondeurs de poupin, au teint de nacre, aux yeux étranges et à la chevelure blonde et bouclée, comme les vagues ondulantes à la surface de l’océan par un temps de brise. Sa petite poigne potelée est tenue par celle d’un mestre déjà ridé et fripé comme une vieille pomme, cependant toujours le regard alerte et le pied sûr.

Celui-ci la conduit d’un pas leste, la détournant de la vision de tous dans cette enceinte, comme si un danger la guette… À moins que cela ne soit l’inverse ? Dans tous les cas, Aedan est troublé par ce  regard vieux, si vieux pour un enfant, comme si celle-ci a déjà vécu plus d’un millier de lunes. Son trouble, toutefois, s’éteignit vite : le ténor de ses lieux apparu au beau milieu de l’immense porte qui donne sur la seconde enceinte. Les deux hommes tombent dans les embrassades en quelques secondes et leurs rires entremêlés fusent, retentirent dans ses murs. BLACKFYRE rit très rarement à ce qu’il semble, d’après les rumeurs et les cancanages… Toutefois, preuve en est qu’il n’a pas perdu l’usage de cet organe, la voix solide comme un roc et inflexible comme un chien de chasse fondant sur sa proie, sa cible. Le business peut dorénavant commencer…

UNE ÉTINCELLE D’UN DOUX INTÉRÊT S’ENVOLANT VITE…

- GRIFFIN’S ROOST – 20 ans plus tard :

Après une campagne contre l’armée de ces Bâtards de BARATHEON usurpateurs et serviles au Dragon, Aaron et lui-même sont devenus des SER, s’étant illustrés tout deux comme des héros et de prodiges au cours de l’affrontement. Cependant, il est temps pour les deux confrères de se séparer pour effectuer la suite de leur enseignement. Aaron s’est exilé au cœur des contrées du Nord… Un lion au milieu des loups. Un glaçon au beau milieu des froids vigoureux de l’hiver. Aedon… s’est embarqué pour trois ans sur les croiseurs, fières nefs de la Calanque des Naufragés, la peau couleur café comme du cuir buriné par le soleil.

Hisser une voile, affaler une voile, mouiller les ancres, amarrer le bateau, arborer la marque, consulter l’astrolabe… dormir dans des hamacs, tourner la barre à bâbord… tourner la barre à tribord… Quelques escales par-là, quelques haltes par-ci… Dorénavant, les ports, il peut s’y retrouver les yeux fermés comme il s’y retrouve lorsqu’il fouille dans sa poche. Les mêmes étals à poissons multicolores ou monotones, petits, gros, moyens, plats ou bouffis, onduleux ou hérissé, dangereux ou inoffensifs… Les mêmes petites cabanes de pêcheurs surmontées d’énormes châteaux et forteresses. Les mêmes petites rues sinueuses qui, à la nuit tombée, deviennent des coupe-gorges…

Et singulièrement les mêmes bordels. Sauf que les putes ne sont pas toutes les mêmes, ça, il peut vous l’assurer. Si vous voulez voir la diversité de la femme, nul besoin de bourlinguer à travers le monde et ses nombreuses contrées. Un simple coup d’œil dans les bordels des ports, et vous pouvez rencontrer autant des femmes brunes, des blondes ou des rousses que des femmes à la peau d’opale, d’ambre ou d’ébène, parlant bien des langues… Et surtout celle des sens et du désir qui s’allume dans les pupilles des matelots trop affamés par une longue traversée en mer.

- GRIFFIN’S ROOST – actuellement :

De retour au sein de son fief perché, le teint buriné par le sirocco et le soleil se reflétant dans les eaux ondulantes et mystérieuses de l’océan, Aedan jeune homme semble dorénavant bien différent de l’adolescent à la silhouette encore frêle, s’embarquant sur le pont d’un bateau en partance de terres étranges. Son père, SER CONNINGTON ressemble à un vieux loup aux tempes grises, à la peau ridée comme une pomme flétrie, à la chevelure parsemée de fils argentés… Or, Aedan a conservé jusqu’à la dernière seconde le souvenir de l’omniprésente couleur brune, les cheveux volumineux et soyeux de son géniteur. Ses yeux cillent de stupeur, en écho à ceux de son père…

Les deux hommes se jaugent du regard, s’évaluant comme des étrangers avant de percevoir les petites bagatelles qui permettront de se discerner puis de se légitimer. Le vénérable doyen recherche son jeune garçon dans ce minois devenu homme. Le jeune homme recherche son père tel qu’il s’en souvient dans ce corps encore vigoureux et pour autant fané. Un sourire, d’un blanc éclatant, fini par barrer cette vieille figure, où percent toujours toutes les preuves d’un esprit de fougue et d’intelligence… Les éclats de lumière qui se réverbèrent dans les yeux de son père démontrent que seul le corps a vieilli par le passage du temps.

Aedan étire de même ses lèvres en un sourire de connivence avant de tomber dans ses bras, dans une étreinte virile et affectueuse.
- « Cher père, comme je suis heureux de vous revoir après toutes ces années ! »
- « Cher fils, j’éprouve la même joie que toi à te voir réintégrer notre fière contrée et notre nom dans son berceau ! »
Leur accolade persiste, même s’ils s’écartent peu à peu de plusieurs centimètres l’un de l’autre. SER CONNINGTON, les yeux toujours rieurs, hoche la tête, geste évident d’une euphorie affable chez lui. Posé en apparence, il déclare, d’une voix solennelle et en même temps chaleureuse :
- « J’espère que ces années passées en mer ne t’ont pas érodé ! Les choses ont bougé, ces serpents de BARATHEON ont forcis dans leur influence et leur contentement… Il est temps de les bousculer un peu de leur petit trône !! »
- « Je suis d’accord avec vous. Comptez sur moi, père… L’heure de la revanche pour les CONNINGTON a sonnée ! »

CONTACTS :

- SER ERAN CONNINGTON (père) : Personnage prédéfini libre.
- AVA CONNINGTON (sœur) : Personnage non-joueur pour le moment (Prédéfini peut-être à venir).
- AARON LANNISTER (compagnon d’arme et frère de cœur) : rapports déjà précisés tout au long de ce récit.
- HELZEBETH BLACKFYRE (future épouse potentielle en discussion) : inconnue entr’aperçue dont il ignore tout.

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Code du règlement : Ok Ashton ♪
Joueur ?! Comment ça "joueur" ? C'est joueuse ! x)
Du coup, vous l'aurez capté, je suis une emmerdeuse... de 23 printemps !
GoT ?! Qu'est-ce que c'est ? Ça se bouffe ?! Naaan ? Ça m'intéresse pas alors !
Plus sérieusement, je suis en cours de lecture des bouquins et je ne regarde pas (encore) la série.





Aedan Connington.


©️ Nana’.
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