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Forum de RP basé sur l'univers de l'oeuvre de George R.R. Martin A song of ice and fire et de sa série télévisée Game of Thrones.
 
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 Burning Rose

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MessageSujet: Burning Rose   Burning Rose EmptyJeu 26 Juil - 18:15


Trisha Fëanor
"Burning Rose"

Personnage
Nom : Son prénom, Trisha, un nom à la sonorité à la fois sensuelle et dangereuse, on n'aurait pu faire mieux. Quant à son nom de famille, Fëanor, signifie littéralement «l'Esprit du Feu»... qui l'aurait cru?

Sexe : Totalement féminine, il n'y a aucun doutes possibles là-dessus!

Âge : Vingt chaleureuses années.

Royaume : Elle ne s'identifie à aucun, à vrai dire, cela dépend du contrat en cours.

Titre/Ordre/Association : Ici aussi, l'allégeance de la mercenaire varie selon d'où vient la bourse.

Personnalité : Comme le feu qui la fascine, Trisha dispose d'une personnalité brûlante, dans tous les sens du terme, soit particulièrement soupe-au-lait et aussi... chaudasse. Toutefois, s'il n'est pas à négliger son tempérament dragueur et ses penchants luxurieux, le premier élément reste le plus inquiétant. En effet, la jeune femme est facile à faire enflammer, se lançant souvent trop rapidement et dangereusement dans ses contrats sans compter les risques. Une vraie tête brûlée. Elle est particulièrement fascinée par la violence brutale, mais surtout par l'appétit des flammes, qui la captive et l’ensorcelle. Sa fascination pyromane, mêlé à son caractère, lui cause donc beaucoup de soucis, puisqu'elle a tendance à en perdre le contrôle et à se laisser emporter par ses désirs de tout incendier.

Mais revenons-en à sa chaleur plus «corporelle». Trisha s'est vite rendu compte qu'à arme égale, elle fait rarement le poids contre les individus qu'elle doit supprimer, ce qui n'est pas bien impressionnant pour une mercenaire. Toutefois, elle a réalisé presque aussi rapidement qu'il y a d'autres moyens de parvenir à ses fins que d'affronter ses adversaires de face et à visage découvert. C'est pourquoi elle excelle désormais plutôt dans l'art de la manipulation et du déguisement, dans le but de se rapprocher assez de ses victimes pour qu'elles ne se doutent de rien jusqu'au moment où sa lame leur tranche la gorge. Et pour cela, elle peut utiliser n'importe quel subterfuge, n'ayant aucune honte à profiter de son corps, plutôt agréable à voir, afin d’appâter les plus insouciants. Toutes les techniques sont bonnes pour obtenir ce que l'on veut, et Fëanor n'est pas du genre à en négliger, trop orgueilleuse pour s'avouer vaincue, trop fière pour rentrer bredouille. Peut-être qu'un jour cette arrogante confiance aura raison d'elle?

Physique : Plutôt courte pour la moyenne des femmes, elle utilise son 5 pieds 4 pouces pour paraître vulnérable, à qui ne se méfie pas assez. L'un des facteurs qui permet trop facilement de la reconnaître, et qu'elle s'évertue à cacher au mieux, c'est son regard de feu, variant entre le rouge et l'orangé selon l'inclinaison de la lumière (et la folie qui y brûle parfois). Comme ses yeux, la longue tignasse de Trisha reflète magnifiquement les flammes qui sont devenues son jouet préféré.

Son style vestimentaire est aussi quelque chose qui dépend de son contrat, car pour tuer, Trisha utilise souvent la ruse et le déguisement. Toutefois, en règle générale, elle porte surtout des habits de cuir noir, un armure donc légère mais pas tout à faire invincible, plutôt destinée à lui permettre souplesse et agilité plutôt que protection. On la voit aussi rarement à visage entièrement découvert, la lourde capuche de son long manteau offrant assez d'ombre pour masquer ses traits, lorsqu'elle ne porte pas un foulard vermeil pour masquer le bas ce délicat ovale. Certains prétendent que l'encre rouge qu'elle utilise pour se colorer les lèvres est empoisonnée, et tuera quiconque y posera la sienne. Mais encore faudrait-il le prouver... En attendant, cela est à vos risques!

Bien qu'elle préfère combattre avec les flammes,  son arme de prédilection, la prudence l'oblige à posséder tout de même deux lames : une dague à double tranchant attachée à ses côtes gauches, bien masquée par son manteau, et un petit couteau dans l'une de ses bottes.

Crédit Avatar: Wlop sur Deviantart

Pouvoir: Aucun malheureusement, ce n'est pas l'envie qui lui manque!

Relations : No strings attached

Histoire :
Le commencement

-Mais z’ai pas envieeeeuuuuhh!

Apparemment, même à le répéter quarante-six fois, ce n’était pas assez pour convaincre Dagobert de l’emporter avec lui, déjà qu’il ne pouvait plus la laisser toute seule avec le Clan lorsqu’il avait ses missions et devait donc la trimbaler partout, ce n’était pas ses beaux (mais troublants) grands yeux brûlants qui allaient le faire changer d’avis. «Reste là», «sois sage», «attend mon retour», «ce ne sera pas long», «je reviendrai te chercher»… «ne fais rien de stupide». Elle les avait toutes entendues, toutes comprises, mais ça ne voulait pas dire pour autant que Trisha acceptait ces consignes.

-Mais c’pas zzzuuuste!

Ce n’est pas juste, mais c’est la vie, quand on n’a que 6 ans, on n’est pas autorisée à suivre son papa mercenaire dans la maison de sa cible pour l’assister lorsqu’il abattrait celle-ci. Apparemment que ce n’est pas quelque chose à montrer à un enfant, que ça peut laisser des marques indélébiles sur l’âme, traumatiser… qu’est-ce qu’ils pouvaient bien en savoir, au juste, de ce qui l’affectait ou pas? Ils avaient essayé? Non, alors qu’ils se gardent leurs petites phrases toutes faites pour prétendument la protéger contre ce que tout le monde faisait, ou presque.

C’est qu’au cœur du Clan des Mercenaires de Tyrosh, la mort rôde chaque jour. Par leurs habiletés instinctives ancrées dans les générations, ses membres sont naturellement doués comme chasseurs de primes, mercenaires, assassins… Trisha est donc née et a grandi autour de gens dont la conviction est que toute vie à un prix, et que pour celui prêt à payer celui-ci, il y aura toujours un Mercenaire de Tyrosh pour servir. Quand elle sera plus grande, elle aura le droit d’avoir ses propres contrats, elle aussi, mais cela également n’est pas pour les enfants, d’après ce qu’on en dit.

Enfin, ça, c’était ce qu’on lui disait avant. Avant qu'autour d’elle, les objets se mettent constamment à s'enflammer, lorsqu’elle était vexée, en colère ou triste. Depuis qu'elle a découvert comment allumer un feu de camp, la petite Fëanor ne peut plus être arrêtée, une véritable Pyromane. Désormais, les membres du Clan ont demandé à Dagobert de la tenir à l’écart des autres, puisqu’il refusait de tout simplement se débarrasser du poids qu’elle représentait. Trisha avait toujours été différente, avec sa chevelure de feu et son regard dérangeant, mais les incendies q'elle déclenchait avaient commencés à inquiéter les siens, qui ne voulaient plus du tout la préparer pour devenir une assassin comme elle le devrait. Son père, toutefois, était têtu, malgré sa différence, il allait la lui enseigner, goutte par goutte, jusqu’à en faire d’elle une des leurs, quelle que soit la folie qui grandissait en elle.

C’était sans compter sur le fait qu’elle s’ennuyait mortellement, là, tout de suite. Laissée à côté du village où Dagobert devait commettre son larcin, la fillette attendait impatiemment dans un magnifique jardin floral, attendant le retour du paternel. Bien sûr, ça ne lui faisait pas plaisir de rester derrière les bras croisés, mais ça sentait si bon ici. Les habitants des environs semblaient avoir le pouce vert, il y avait un nombre incalculable de fleurs, dont plusieurs qu’elle n’avait jamais vues auparavant, mais ce qui l’impressionnait par-dessus tout, c’était la beauté éclatante des roses rouges bien grandes ouvertes qui semblaient ne s’épanouir que pour elle, leur parfum entêtant calmait la crise de larmes qui n’avait pas encore eu le temps de commencer, alors qu’elle en caressait doucement les pétales soyeux. Si grandes douceurs et beautés, montées sur des tiges rudes et dangereuses, cela lui faisait penser à elle, délicate et mignonne enfant au tempérament flamboyant.

Juste comme elle songeait aux flammes qui brûlaient dans son cœur, Trisha mit sa main dans sa poche sans y réfléchir, y sortant les pierres à silex que son père ne cessait de lui confisquer, jusqu'à ce qu'elle les lui reprenne dans son sommeil, ou qu'elle s'en trouve d'autres. En quelques secondes, la fleur devant elle commença à se comburer pour son bon plaisir. L’enfant, bien que fascinée, regardait autour d’elle de crainte qu’on la punisse d’avoir gâché le rosier, mais elle était encore toute seule. Sans le moindre instinct de survie, l’enfant n’arrivait qu’à être épanouie devant le feu qui grandissait autour d’elle, l’emplissant d’une agréable chaleur, mais surtout l’entourant d’un délicieux parfum, celui des roses brûlées, qui imprégnerait sa mémoire à jamais. Rapidement, des villageois semblèrent réaliser qu’un incendie c’était déclaré, mais avant qu’ils ne puissent trouver la gamine, hypnotisée par le feu rongeant les roses, Dagobert l’avait déjà extirpé du brasier et s’enfuyait dans la nuit, son contrat inachevé. Pourtant, elle était bien, à l'intérieur de ce cocon flamboyant... Il va sans dire qu'elle n'était jamais incommodée par la chaleur, sa naissance au cours de la plus rude journée d'été, caniculaire même pour la région, pouvant justifier cette insensibilité.

Entraînement

Après cet événement, le Clan des Mercenaires de Tyrosh fut encore plus méfiant à l’égard de Trisha, si bien que Dagobert finit par les abandonner pour suivre sa propre route avec sa fille, refusant qu’elle soit dénigrée pour sa différence. Il avait déjà perdu sa femme, il n’allait pas perdre son bébé, fût-elle exceptionnellement difficile à vivre. Il enseigna donc du mieux qu’il le put à la gamine comment développer sa furtivité, ce qui était bien plus difficile que pour les autres, puisqu’elle n’avait d'intérêt que pour la pyromanie. Pourtant, elle se débrouillait quand même bien, et même si son sal caractère nuisait beaucoup à son apprentissage, la petite voulait plaire à son papa. Seulement, son véritable intérêt se faisait de plus en plus présent, et de moins en moins contrôlable, ainsi, lorsqu’elle eut 10 ans, elle fut laissée entre les mains d’un apothicaire, pensant qu'elle s'y épanouirait davantage. Le Maître Zackeriel de Lys, lui apprit l’art des potions, de la mort par les voies moins brutales que le combat, là où son père ne pouvait l’aider. Celui-ci revenant fréquemment, entre ses contrats, pour s’assurer du bien-être de son unique précieuse… pendant un temps. Elle ne le revit plus passé ses 13 ans, et bien qu’elle tenta de se convaincre qu’il n’était que trop occupé, la jeune flamboyante peinait à rester attentive aux enseignements de son nouveau maître au cours des semaines, des mois, puis des années qui suivirent, se rendant peu à peu à l’évidence.

Ce fut donc pour lui autant que pour elle une libération le jour où elle atteignit ses 16 ans et fut déterminée apte à faire son bout de chemin seule. Le caractère de Trisha n’avait cessé de s’intensifier en l’absence de son paternel, le seul ayant jamais réussi à la raisonner, et elle avait mené la vie bien dure à cet apothicaire. Voilà pourquoi, bien qu’elle ne s'était toujours pas assagit dans sa folie flamboyante, Zackeriel lui avait demandé de partir et faire sa vie toute seule, prétendant qu’elle était assez grande et qu’il n’avait plus rien à lui apprendre. L’adolescente ne se fit pas prier, il lui tardait de reprendre le chemin de l’aventure, retrouver la terre aride de son désert natal et prendre en main son destin de mercenaire, comme son père avant elle, ce pour quoi elle avait été préparée toute sa vie, et ce, peu importe ce qu’en avait pensé le reste de son Clan sur ses capacités.

À pied, quelques rares effets personnels fourrés dans un sac sur son épaule, l’adolescente s’était aventurée seule, à la recherche de son père, mais surtout à la recherche de travail. Elle s’exerça d’abord comme chasseuse, pour retrouver l’habitude du combat, faute de s’être entraînée avec Dagobert pendant près de trois ans. Seulement, son plaisir ardant d’enfant de voir des objets brûler ne s’était pas éteint avec les années, au contraire, il s’était accentué, devenant presque vital, et elle utilisait plus souvent cet arme pour parvenir à ses fins que ses lames. Qu’à cela ne tienne, la jeune Trisha réussit, peu à peu, à se faire connaître et confier de petites besognes à la hauteur de ses maigres talents, jusqu’à ce qu’elle soit enfin assez forte pour être considérée comme une véritable mercenaire.

Forte… ou plutôt rusée. Quelle que soit la victime, Trisha se refusait toujours d’abandonner, et toute les méthodes, nobles et moins nobles, étaient viables pour parvenir à ses fins.

Burning Rose

Zackeriel ne s’était pas contenté de lui apprendre les potions, mais aussi l’art de la séduction, laquelle, lui précisait-il, était nécessaire pour une petite femme comme elle, qui ne pourrait que difficilement faire arme égale avec un homme. C’est donc avec lui que Trisha brisa la frontière entre l’adolescente et l’adulte, découvrant ce à quoi ses charmes et sa chaire pouvaient servir, comment les exploiter à leur juste valeur pouvait lui rapporter.

Et il avait eu raison, car il ne fallut pas bien longtemps à la jeune mercenaire pour avoir besoin de s’en servir. Elle n’avait jamais ignoré qu’il lui faudrait toujours faire preuve de ruse et de discrétion pour parvenir à ses fins, ce qui lui avait été enseigné par son père, ce qui était normalement inné chez les les membres de son Clan, mais cette option-là, on ne la lui avait pas fait briller. Or, elle était beaucoup plus simple. Face à un homme pesant au moins trois fois son poids, elle aurait pu essayer de percer sa défense grâce à sa finesse et sa rapidité, mais c’était si simple de travailler autrement. Ses victimes mourraient sans même être conscientes de ce qui se passait, puisqu’elle les avait si bien bernées de sa beauté sauvage qu’ils tombaient vulnérables entre ses mains. Douce et cajoleuse comme les pétales d’une rose, elle devenait brûlante tel le feu, s’allumait entre leurs mains avides, avant de devenir, enfin, tranchante comme les épines, semant la mort sans leur laisser le temps de comprendre ce qui s’était passé.

Puis elle empochait sa paie, ravie de s’être bien amusée, en bonus, tout à fait facilement. À quoi bon, donc, s’épuiser à travailler les failles, combattre la force brute contre sa délicate agilité, tel que le lui avait enseigné Dagobert, si elle pouvait se simplifier la vie? Trisha avait beau être une véritable tête brûlée fascinée par la violence, elle n’était pas stupide non plus!

Un jour, alors qu’elle n’avait qu’à peine passé ses dix-sept ans, elle reçut un contrat assez simple, une banale vengeance, d’une femme ayant été trompée par son mari. Que la mort soit une punition un peu excessive pour un tel péché (surtout que ladite épouse était un laideron incroyable et que Trisha n’éprouvait aucune difficulté à comprendre pourquoi Monsieur allait voir ailleurs) ce n’était vraiment pas de ses affaires. Les Mercenaires ne discutent pas, n’argumentent pas, et n’essaient pas de raisonner leurs clients. Un contrat reste valide tant qu’un paiement est prévu à la clé d’un assassinat, point, et les motivations personnelles ne passent vraiment pas au premier plan. En plus, celui-là allait être facile : en effet, ladite victime avait déjà succombé au péché de la chair, il ne serait nullement difficile de l’emmener là où elle le voulait. Alors qu’elle mettait parfois quelques jours pour se faire courtiser par ses cibles, ce poisson-là mordit à l’hameçon dès le premier soir. Jouant la jeune femme innocente et douce, l’actrice ne fit que s’extasier devant la beauté des fleurs ornant un étalage du marché, et en bon dragueur, le mari infidèle s’empressa de lui offrir les plus belles roses.

Quelques heures plus tard, il périssait sous la lame de Fëanor. De sa gorge tranchée s’échappait un sang chaud qui vint rapidement maculer les cuisses immaculées de l’assassin, toujours perchée au-dessus de son corps nu. Un sourire sadique aux lèvres, Trisha se glissait hors de l’étreinte morbide, s’habilla sans aucune presse, et vint enfouir son nez dans le parfum entêtant du bouquet de roses restées avec ses effets. Rien ne sentait aussi bon que ces pétales, sauf peut-être le feu. Quoique, des roses enflammées, voilà qui constituait l’odeur la plus agréable qu’elle n’avait eu le plaisir qu’une seule fois de s’imprégner. Voilà qu’à cette seule pensée, elle sorti ses silex et le bouquet s’embrasa, les pétales s’envolaient en crépitant dans tous les sens, incandescents, et bientôt, la chambre de sa victime se transforma en brasier. Mais la mercenaire avait déjà quitté les lieux, laissant derrière elle une odeur de roses brûlées.


Kitty

Trisha marchait lentement dans les rues du village, s’obligeant à ne pas afficher un air pressé. De toute façon, elle ne quitterait pas les lieux sans sa paie, même si des cris résonnaient déjà derrière elle, alors que les habitants se réunissaient pour essayer d’étouffer les flammes qui grondaient déjà avec puissance. Qu’à cela ne tienne, avant qu’ils réussissent à le contrôler, son cadavre allait déjà n’être que poussière. La jeune femme repéra sa cliente cocue quelques mètres plus loin, s’empressant avec un seau d’eau fraîchement puisée pour aller assister les autres, mais elle l’empêcha de se rendre plus loin en lui faisant renverser le récipient, feignant de lui rentrer dedans.

-À votre place, je ne serais pas trop empressée d’éteindre les flammes, à moins que vous teniez à ce que votre mari soit reconnaissable lorsqu’ils trouveront le corps? insinua-t-elle dans un murmure, avant de se pencher pour ramasser le seau, comme si elle s’excusait de son inattention.

La nouvelle veuve resta béate un long moment, ses yeux alternant rapidement entre l’incendie et Trisha, qui finit par perdre patience et lui demander son dû. Comme si elle n’en croyait pas encore ce qui se passait, la cliente sortie des poches de ses jupes les pièces sonnantes et trébuchantes exigées, l’air absent, et la pyromane disparu immédiatement, ne voulant pas s’attarder plus que nécessaire sur les lieux. Elle s’éloigna du village pour grimper tout au sommet d’un grand chêne près de l’écurie, se plaisant à observer le brasier détruire tout sur son passage. Les efforts des habitants étaient vains, et bientôt, l’édifice suivant commença à s’enflammer, complètement hors de contrôle. Si elle aurait dû ressentir une pointe de culpabilité face à cette destruction massive, Fëanor n’arrivait qu’à s’extasier devant la beauté du spectacle incandescent, qui ne fit qu’augmenter en intensité au fil des minutes, puis des heures, avant qu’enfin, les habitants se décident à abandonner et essayer de sauver ce qui pouvait encore l’être, vidant les demeures pour s’enfuir du brasier.

À l’intérieur de l’écurie, les hennissements des cheveux, paniqués par l’odeur de fumée, finis par attirer l’attention de Trisha. Elle n’avait jamais eu de monture, et trouvait stupide que de si braves bêtes meurent par sa faute, alors que les villageois semblaient les avoir oubliées dans la panique. Elle se précipita donc à l’intérieur, et brisa les loquets de toutes les stalles, jusqu’à la dernière, où elle eut la surprise de découvrir une magnifique et minuscule jeune pouliche, son pelage blanc luisant d’argent à la lueur de la lune, et sa crinière rouge semblant s’enflammer avec les reflets des incendies qui rageaient plus loin. Effrayée, la petite créature ne s’enfuit pas, ne semblant savoir où aller, et Fëanor eut besoin de faire preuve de beaucoup de conviction pour la faire sortir. Lorsqu’elles retrouvèrent la clarté timide du crépuscule, la jeune femme constata avec stupéfaction que la délicate petite chose, douce comme un chaton, ne voulait pas la quitter. Elle était bien jeune, serait facile à dompter à son goût et semblait avoir un potentiel immense. Fascinée, la mercenaire l’entraîna à sa suite, fuyant les lieux avec son butin.

-Allez viens Kitty… faut pas rester ici, viens!

Code : ♡ Ok Valery ♡

Joueur
Nom : Autrefois, on me connaissait sous le nom de Khanrell, va falloir que ça change.

Sexe : F.

Âge : Assez vieille pour écrire des vilainies.

Pays d'origine : Quelque part sous la canicule.

À quel point connais-tu GOT : Assez mettons.

De quelle façon as-tu connu le forum : Err...

Un peu plus sur toi : Je n'aurai pas beaucoup de temps ^^ Faut pas se faire d'attentes à mon égard.



Dernière édition par Trisha Fëanor le Ven 27 Juil - 9:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Burning Rose   Burning Rose EmptyJeu 26 Juil - 22:32

Wow1 ♥️

Tu me confirmera le rang de Trish si tu veux, puisque ce n'était pas écrit dans le rang :')

Présentation acceptée !
Nous te souhaitons la bienvenue sur Dragons of Westeros !


OOOOOOOOOOOUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII Amis
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Burning Rose
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